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Société

Education permanente : une autre vision du débat démocratique

Les joutes verbales auxquelles se livrent les leaders politiques réduisent souvent le débat d’idées à des raccourcis simplistes. Devant ce constat amer, l’éducation permanente a pour défi d’introduire de la nuance et de la diversité dans la compréhension de la société.

« C’est dans le vide de la pensée que s’inscrit le mal. » (Hannah Arendt)

Joutes verbales, journalistes déstabilisés, spectateurs amusés (au mieux) ou désabusés… Alors que la Belgique s’apprête à vivre une longue année électorale , nous devons mettre en avant les leçons apprises des séquences similaires, notamment aux États-Unis (2016), en France (2017) et en Italie (2018). Un constat saute aux yeux : les campagnes électorales sont devenues des shows (plutôt drôles par moments, mais pitoyables par bien des aspects). Ce n’est pas neuf, mais la tendance s’est exacerbée. Depuis des années, les candidats doivent avant tout se livrer à des exercices de communication, bien plus qu’au développement d’idées (on ne parle même plus d’idéaux, tant ceux-ci se sont perdus dans une logorrhée de propos simplistes, d’arguments démagogiques et de tirades provocatrices).

Dans le même temps, au café du commerce comme sur les réseaux sociaux virtuels, on perd son temps à tirer le débat encore plus bas, à coup de slogans hasardeux, d’infos douteuses, voire de fake-news (phénomène à la mode dont on mesure encore mal les dégâts).

Marketing politique

Certaines personnalités politiques ont pris pour habitude – néfaste – d’ancrer dans les esprits des idées et des slogans. Leur horizon se limite souvent à quelques mots clés : sécurité, croissance, pouvoir d’achat, compétitivité, intégration… Des mots repris en écho par les éditorialistes et commentateurs, au point de revenir comme des refrains qui s’imposent comme des évidences… au détriment de la pensée critique.

Or, le débat citoyen ne peut se résoudre à une opération de marketing, qui consisterait à vendre des idées comme l’on vend des biens à consommer. La citoyenneté a besoin de complexité, afin de comprendre la manière dont les défis d’aujourd’hui et de demain, d’ici et d’ailleurs sont étroitement liés. Les connexions entre les questions sociales, économiques et environnementales, par exemple, sont multiples.

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Avec le soutien de

Féderation Wallonie-Bruxelles


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