OFFICE DE RÉADAPTATION SOCIALE (ORS Bruxelles)

Accompagnement au logement pour des sortants de prison

« Quand je suis arrivé la première fois, j’avais le cœur noué. Je n’osais plus ouvrir ma boite aux lettres qui débordait de courriers d’huissiers et de créanciers. Avec l’ORS, j’ai pu mettre de l’ordre dans tout cela et reprendre confiance que je pourrai m’en sortir, même si ça prendra du temps. »
Monsieur E.

L’office de Réadaptation Sociale est un service d’aide aux justiciables qui, depuis 2009, offre également un service de médiation de dettes.

L’association est présente dans les prisons avec une aide morale, sociale et psychologique et à l’extérieur par une guidance spécifique donnée également aux familles (conformément à la loi sur la libération conditionnelle), aux détenus pendant les congés pénitentiaires ou les permissions de sorties en vue de préparer la réinsertion.

L’association vient de mettre en place un dispositif d’habitation communautaire de transition afin d’accompagner des détenus au retour à la liberté après le temps d’emprisonnement. La volonté est de mettre en place un modèle alternatif et solidaire de logement, pour ce public spécifique. Cet accompagnement de proximité individuel est une réponse à une situation de détresse spécifique en lien avec la sortie de l’univers carcéral. Le passage de la vie en prison au retour à la liberté est toujours difficile. Ce projet offre un accompagnement transitoire visant à la réintégration de ce public spécifique en rupture avec la société, et souvent avec les relations familiales.

Le lieu de résidence est déjà trouvé et une convention a été écrite pour encadrer l’entrée dans la maison. Un suivi personnel sera effectué par l’Office de Réadaptation Sociale en partenariat avec les autres acteurs des services sociaux. Il s’agit également d’un projet de vie communautaire, où en vivant ensemble, pendant un temps défini, les résidents peuvent expérimenter un autre type de relation d’entraide et de soutien mutuel.

« En rentrant dans la maison, je sortais de 5 ans de prison. Le retour à la liberté était angoissant pour moi. Dans la maison, j’ai pu trouver un encadrement qui m’a permis d’éviter de me disperser dans toutes sortes de choses, et une aide pour préparer, étape par étape, mon projet de réinsertion. J’ai pu retrouver une formation, mais surtout une adresse, un toit, une carte d’identité, une mutuelle… enfin plein de choses de la vie normale. Je ne pense pas que les choses auraient été aussi faciles si j’avais dû me débrouiller tout seul. »
Yvan