Parents en Exil naît en 2016 de la collaboration de deux dynamiques : Tabane, service de santé mentale spécialisé avec une perspective ethno-psychiatrique et Apalem-Seconde Peau spécialisé dans l’approche de la parentalité dans les milieux très précaires.
Cette association accompagne les familles migrantes les plus isolées et souvent arrivées récemment chez nous pour les aider à :
- construire un lien parental rassurant entre le bébé et la famille
- intégrer la culture d’origine avec celle du pays accueillant
- apaiser l’exil en amenant les parents à accepter toutes leurs pertes (langue, étayage communautaire… )
- construire autour de la famille un réseau répondant à leurs besoins
Parents en Exil propose une permanence d’accueil une fois par semaine, des visites à domicile, un accompagnement vers des ressources d’aide. Sont organisées aussi des actions collectives (activités culturelles, nature…) et communautaires (groupe Mamans-Bébés, experts d’expériences).
L’association fait aussi un travail de sensibilisation et de formation du réseau par rapport au vécu de ces familles : formations à destination des professionnel.le.s de la petite enfance et interpellation politique (dénonciation des discriminations, revendication des droits… Partenaire de « Liège, ville hospitalière » etc.)
Le travail est mené par une équipe de 4 travailleurs, tous à temps partiel. Il est de grande proximité et se fait auprès d’une vingtaine de familles fragilisées par un exil traumatique.
« Lors de l’accouchement de mon troisième enfant, j’ai eu la chance de rencontrer une personne de l’équipe Parents en Exil. Elle m’a aidée dans les différentes démarches administratives et à me procurer des choses dont j’avais besoin. Mais surtout, elle venait à domicile une fois par semaine prendre des nouvelles des enfants et jouer avec eux. Je me sentais fort seule et petit à petit j’ai pu jouer aussi avec les enfants et prendre du temps pour eux. Un jour, je lui ai dit que je « cherche le courage » pour continuer à avancer »
Aïda
« Mon petit garçon devait se faire opérer à l’hôpital et, 2 fois de suite, après plusieurs visites, 2 médecins ont refusé. Parents en Exil a écrit au médiateur de l’hôpital et tout s’est arrangé. Maintenant, je me sens beaucoup mieux. »