Face à la pauvreté : les droits humains, un combat quotidien
Sept décennies derrière nous et quelques mois devant nous.
Sept décennies, c’est l’âge de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH), née en 1948.
Quelques mois, c’est cette année, déjà entamée, où nous sommes appelés par deux fois aux urnes : en octobre 2018 pour les élections communales et provinciales et en mai 2019 pour les régionales, les législatives et les européennes.
Cette conjonction d’événements est l’occasion de rappeler que les droits humains et la démocratie sont inextricablement liés et doivent le rester. La démocratie ne suffit pas à protéger la dignité et les droits humains : un régime démocratiquement élu peut voter des lois qui sont contraires aux droits humains. C’est notamment le cas de la loi qui établit la peine de mort,
toujours en vigueur aux États-Unis. C’est ce qui se passe aussi en Hongrie depuis l’élection de Viktor Orbán en 2010. Chez nous, les mesures d’austérité prises ces dernières années rabotent les droits des travailleurs et la sécurité sociale ; elles grignotent des droits coulés dans la DUDH.
« Il ne peut pas y avoir de paix sans justice et respect des droits humains. »Irène Khan, avocate bangladaise et ancienne secrétaire générale d’Amnesty International
Article 22 : Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l’effort national et à la coopération internationale,
compte tenu de l’organisation et des ressources de chaque pays.Article 23 : §1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.