Jojo et ses copains aiment s’amuser autour du village et courir dans la neige. Alors qu’ils ont cassé à coups de pierres la glace d’une mare, un homme apparaît et les remercie : grâce à eux, les animaux peuvent trouver de l’eau malgré le froid…
Le lendemain leur parvient une étrange invitation : une vieille dame veut les remercier pour leur geste et les convie à une fête, dans une maison au fond des bois… C’est le début d’une étonnante aventure pour Jojo, Mathilde, Richard et les autres.
Face aux demandes et aux défis qu’ils rencontrent en chemin, les enfants vont devoir faire des choix : chacun pour soi ou tous ensemble ? Partage ou pas ? Oser l’inconnu ou reculer ?
Une histoire où le merveilleux s’invite chez des enfants bien d’aujourd’hui, pour les emmener vers un Noël de solidarité et de joie partagée.
Ce conte en 4 chapitres (pour les 4 semaines de l’Avent) est une réédition du conte de 2011. Il s’adresse aux enfants à partir de 6 ans et est suivi de pistes d’animation actualisées.
Avec l’histoire racontée par Eric De Staercke sur le CD joint.
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Xavier Deutsch
« L’Evangile, dans le fond, n’est rien d’autre qu’une vaste invitation qui nous est adressée. Résumée en peu de mots : « Aimez-vous les uns les autres, et soyez tous les bienvenus à la fête. »La fête ? Celle de Noël pour commencer, comme une sorte de répétition générale : la grande fête de l’amour universel, sur la Terre comme au Ciel, ressemblera, en beaucoup plus vaste, à Noël. Et nous, que faisons-nous de Noël ? A quel genre de fête nous préparons-nous ?
Tous, nous recevons cette invitation. Nous sommes libres d’y répondre, ou pas. Et d’y répondre de la façon que nous aurons choisie. Que faisons-nous de Noël ? Un petit brasero frileux autour duquel on amasse de la dinde et des cadeaux ? Un moment dedépense compulsive et de consomma-tion égoïste ? Ou le croquis préparatoire de cet amour immense auquel Jésus nous invite à prendre
part ? Un jour de chance et de lumière, en ne laissant personne dans l’ombre ni dans le froid.
Les bonnes intentions ne pèsent parfois pas lourd devant la réalité. Dans ce conte, j’imagine que la réalité rejoint les bonnes intentions. Simplement, sans se forcer.
Il y a des enfants dans une forêt, une fête au boutdu chemin. La seule chose qui leur importe, c’est
d’y être. D’y être tous, en ne laissant aucun d’entre eux en arrière.
La vie est parfois bien plus simple que ce qu’on imagine. »Xavier Deutsch