La Courte Echelle

L’asbl Pascougui a été créée pour soutenir les activités des mouvements de jeunesse cinaciens dans un esprit d’ouverture aux autres.

Récemment, suite au constat qu’il n’y avait pas d’école de devoirs à Ciney et que la demande était forte pour un accompagnement extra-scolaire, l’association a voulu élargir son champ d’action. Et c’est ainsi qu’en septembre 2015, l’école de devoirs « La Courte Echelle » a été mise en place.

A travers son école de devoirs, La Courte Echelle accompagne l’enfant dans ses apprentissages de base, ses apprentissages de vie en communauté et son parcours de vie. Elle lutte pour l’insertion, la promotion sociale et culturelle des enfants issus prioritairement de milieux populaires et tente d’apporter une aide par rapport aux difficultés scolaires. Les objectifs étant la lutte contre l’exclusion et le décrochage scolaire, elle développe les relations avec les écoles du coin, en vue d’améliorer la prise en charge individuelle et de renforcer les liens familiaux fragilisés.


« J’aime bien venir à l’école des devoirs parce qu’on m’aide à faire mes devoirs et c’est plus gai que tout seul chez moi. Papa et maman ne savent pas parler français et donc, ils ne savent pas m’aider. A l’école des devoirs, je lis des livres en français, je joue aussi à des jeux de société : jeux de Dames, Puissance 4, Stratégo et le Lynx. Mais ce que j’aime beaucoup, c’est jouer au foot dans la cour avec les copains et les accompagnants. » Abdoula

En plus d’une aide aux devoirs, diverses activités récréatives, sportives et culturelles sont proposées aux enfants. Ce type d’activités permet de renforcer les liens des enfants entre eux, avec les volontaires mais aussi de partager des moments de détente.


« Il y a des rencontres qui valent leur pesant d’or; celle de l’école des devoirs en est une. Deux fois par semaine, je côtoie des enfants issus de milieux sociaux très différents, encadrés par une équipe pluridisciplinaire de bénévoles dynamiques, ouverts et à l’écoute de l’autre. Je suis très heureuse de participer à ce projet et j’en retire d’énormes satisfactions. Retrouver des enfants dont le regard s’illumine à chaque progression, à chaque réussite, est source de petits bonheurs simples. J’apprécie les valeurs humaines et la convivialité régnant au sein du groupe, la fierté d’un enfant ayant surmonté ses difficultés, les échanges avec les parents, le travail personnalisé, la collaboration entre les encadrants pour solutionner un problème, les moments de détente (jeux de société, cuisine, bricolages, jeux extérieurs…) qui permettent certaines complicités.
Soyons réalistes : notre tâche n’est pas toujours aisée. Certains jeunes ont un vécu bien lourd à porter et en souffrent ; d’autres n’ont pas d’acquis suffisamment bien maîtrisés; d’autres encore ne pratiquent guère notre langue… Nous en sommes conscients et nous nous en accommodons.
En conclusion, doit-on encore parler d’une école? Je dirais plutôt parler d’une famille où chacun a sa place et où je m’y sens bien. » Brigitte