Sans un soutien personnalisé face aux arcanes d’un système marqué par l’emprise de la bureaucratie, demandeurs d’asile ne peuvent cheminer dans le dédale des procédures qu’en faisant appel à des services conçus à cet effet et à des associations auxquelles collaborent des volontaires. L’un d’entre eux témoigne et analyse.
[/(photo © Fr. Pauwels/Luna)/] Arrivés au péril de leur vie, après un long périple épuisant et dangereux, des hommes, des femmes, des enfants fuyant leur pays en guerre ou victimes de violences, frappent à notre porte pour demander l’asile dans l’espoir d’une vie meilleure. Commence alors un long parcours jalonné de nombreux entretiens à l’Office des étrangers qui statuera sur le bien fondé et l’urgence de la demande d’asile, puis sur l’octroi éventuel du statut de « réfugié ». Ce statut les autorisera à séjourner légalement dans le pays avec pour projet de s’y intégrer socialement et économiquement et d’y construire leur avenir. À travers l’exposé d’un cas vécu, cette analyse détaille les multiples difficultés sinon les obstacles auxquels se heurtent les réfugiés qui s’adressent aux services sociaux, administratifs, juridiques pour obtenir l’aide nécessaire à leur survie et à leur intégration dans la société. Elle met aussi en avant le rôle crucial des volontaires pour surmonter ces obstacles. Lire l’analyse 2017-02_accompagnement_refugies.pdf