Centrale de mobilité
Depuis sa création en 2005, ’association consacre ses activités à améliorer la mobilité en milieu rural. Elle met l’accent sur l’autonomie et participation à la vie sociale des personnes n’ayant pas de voiture ou de permis de conduire.
En effet, le sud de la communauté germanophone (Saint Vith et ses environs) est une des régions les plus rurales de Belgique. Les transports publics sont rares. L’accès à la mobilité pour les personnes n’ayant pas de voiture ou de permis de conduire (comme les personnes âgées, les jeunes, les personnes en difficultés économiques, etc.) constitue une condition importante pour prendre part à la vie en société (travail, loisirs, santé, culture…). L’absence de mobilité entraîne et intensifie l’exclusion sociale, le manque de perspectives et la solitude.
Depuis ses débuts, Fahr mit a mis en place un système de covoiturage régional (via internet et par téléphone) afin de favoriser la mobilité en milieu rural et la participation à la vie en société des différentes franges de la population. Les participants s’inscrivent dans une philosophie de développement durable et leur implication est fortement liée au contexte local.
Fahr mit travaille en réseau et en collaboration avec d’autres associations et institutions (CPAS, écoles, compagnies de bus, associations culturelles et villageoises, groupes de seniors,…), fait la promotion de moyens de déplacements alternatifs et durables (car-sharing, covoit-stop, publication de cartes des pistes cyclables, …), a mis sur pied un service de covoiturage en partenariat avec les Centre Public d’Aide Sociale de Saint Vith et Burg Reuland, … et informe sur d’autres initiatives d’appui à la population dans le domaine de la mobilité.
Afin de développer la centrale de mobilité et de sensibiliser et conscientiser quant à la problématique de la mobilité dans la région et la mise en réseau de différents acteurs, Fahr mit se présente lors de festivals et autres événements grand public de la région, et organise des actions de sensibilisation dans les écoles de la région (« à pied à l’école »).
Sa nouvelle initiative vise développer des bancs de covoiturage sur les communes du sud de la Communauté germanophone et de lui donner ainsi un certain aspect de spontanéité (sans devoir passer par le site).
Cela consiste à installer aux carrefours, sur des places ou des parkings…, des bancs de covoiturage sur lesquels les habitants voulant se déplacer peuvent s’installer pour signaler qu’ils font de l’auto-stop. Dès qu’un habitant du village, un voisin ou une personne de la région aperçoit la personne sur le banc elle peut s’arrêter et contribuer, de cette façon, à rompre l’isolement de certaines personnes, à faire vivre une solidarité de proximité.