Le Babbelkot recrée des liens chaleureux
Fondé en 1980, le Babbelkot est un lieu de rencontre pour tous ceux qui souffrent de solitude et de problèmes humains. Dans un des plus anciens quartiers du centre de Bruxelles, rue des Chartreux, une porte accueillante s’ouvre sur un café sans alcool, 5 jours par semaine, de 16 à 22 h. C’est le rendez-vous des solitaires, des fatigués de l’attente des jours meilleurs.
« Je viens depuis un an et demi pour parler avec les amis et les bénévoles qui sont gentils et sympas. Les volontaires aident beaucoup les gens. Pour moi, le Babbelkot est un refuge dans le centre de la ville, car dans la rue il y a beaucoup de violences, de vols, de bagarres et de bruit. A l’intérieur du Babbelkot, je suis relax et j’y travaille pour préparer un examen de gestion d’entreprise. Parfois, les volontaires m’aident dans mes études. J’y viens presque chaque jour et j’y suis heureux. » (Bouthouri)
Le Babbelkot propose des boissons, de la restauration légère à prix modique et surtout… une écoute fraternelle. Les fêtes, les anniversaires des membres, des excursions (à la mer, à Pairi Daïza…) et des promenades sont au programme des animations. Le réveillon de Nouvel An se vit aussi ensemble.
Environ une cinquantaine de personnes par jour fréquentent le Babbelkot, et environ 40 volontaires se succèdent pour les accueillir et les accompagner ! Le Babbelkot ne bénéficie d’aucun subside structurel, et existe grâce aux dons et au bénévolat.
Concrètement, votre soutien permettra de renouveler les appareils de chauffage, devenus trop coûteux, par des appareils plus économiques. Ce système de chauffage permettra de chauffer le local accueillant les personnes venant de la rue.
« Je fréquente le Babbelkot depuis 20 ans. Sur cette période, j’ai fait la connaissance de beaucoup de membres de cette association. Je peux les classer en trois catégories : la première consiste en des personnes qui ont peu de moyens pour se payer un café ou une soupe. La plupart sont des gens d’origine immigrée. Beaucoup sont sans papiers. Dans la deuxième catégorie, il y a les personnes déprimées. La troisième catégorie se compose de membres qui ne sont ni pauvres, ni handicapés, mais qui souffrent de solitude, à la suite d’un décès ou d’une séparation ou qui sont sans travail. L’objectif de l’association est de créer un lien social entre ses membres pour vivre ensemble. » (Alim)