L’action du Comité de la Samaritaine s’organise autour de 3 axes : l’accompagnement individuel, le travail communautaire au sein de la Maison de Quartier et la gestion d’un restaurant social ouvert toute l’année et cogéré par les usagers.
Je viens pour donner un coup de main. Premièrement, c’est un peu grâce à la Sama que j’ai eu mon logement, et puis du coup je les aide aussi. Ici je fais un peu de tout. La soupe plusieurs fois par semaine. Je connais beaucoup de chose ici et on s’appuie souvent sur moi. En même je ne m’ennuie pas chez moi. Pendant le confinement, la première semaine ça allait mais après en te levant tu te demandes ce que tu vas faire de ta journée. Ici j’apprends des choses, tous les jours. Je connais une bonne partie des personnes qui viennent, je crée des contacts. On ne peut pas plaire à tout le monde non mais je connais quand même beaucoup de monde. Hier j’ai accueilli une nouvelle personne, le contact est passé tout seul. On partageait de nombreux problèmes dans notre vécu. Je cherchais aussi le contact ici à cause de ça. J’ai accumulé plein de petits savoirs, de petits boulots, qui me servent ici, en cuisine, en boucherie, en déménagement aux p’tits rien, j’apprends tout sur le tas. Je ne suis fort dans rien et je me débrouille dans tout. J’ai connu beaucoup de travailleurs ici , et leurs enfants qui ont grandi. Une cuisinière, ma voisine qui te servait au bon vouloir, fallait filer droit.
Patrice, bénévole et usager depuis 10 ans à la Samaritaine, habitant du quartier des Marolles depuis une trentaine d’année.
Ici en ce moment je fais des brunchs. Je viens aider quand on a besoin de moi, j’aide à améliorer des choses en cuisine, apporter des conseils, puis je viens chercher mon plat aussi. Je connais la samaritaine depuis l’âge de 8 ans. Ca n’existait pas vraiment, c’était des appartements qui sont devenu un restaurant. Je suis venu parce que mon frère vivait ici, j’ai emménagé ici et j’ai voulu donner un coup de main. J’ai connu pas mal de gens qui travaillaient ici. Mes parents ont habité au coin de la rue, y’avait une épicerie à trois marches. La régie foncière a racheté et des logements sociaux ont été fait dans la rue, et y’avait trois bistrots autour de la Sama. Puis un autre dans la rue temple. Y’avait le choix. Y’avait même une friterie. On a pas de photo hélas. Je connaissais tous les habitants. J’aime bien le personnel avec qui je travail et fais la cuisine, et les clients.
Lisette, bénévoles / usagère