Lieu de vie : habitat collectif et maraîchage.
Sarkani, 26 ans, jeune en service citoyen
“Développement de la prise de conscience de soi, c‘est défaut, c‘est qualité, apprendre à s‘écouté, à ce freiné parfois pour ne pas se surpasser. Apprendre à ce respecter soi et le collectif, apprendre des autres et partager, vivre dans un mode de donner et recevoir. Être plus proche de la nature, travaillé en fonction de la météo. Prendre conscience de sa propre vie, de se qui va bien et moins bien. Je trouvait le lieux au début si bien que c‘était un peu douloureux de prendre conscient qu‘ici je me sentait moi même et chez moi pas du tout. Les week-end lorsque je voyait des gens qui me connaissait bien, ils me demandait ce que je faisais pour l‘instant car je semblait être rempli d‘énergie.Lorsque je leurs racontait de ma semaine d‘ici, il me disais que j‘émettais énormément de joie de raconté tout mon vécu, il disait même que j‘était plus présente, plus souriante, plus à l‘écoute, plus dans la réflexions, plus optimiste, moins stressé, même mon kiné à constaté que mon corps est plus relaxé, plus d‘espoir d‘atteindre des trucs, …
Au début, j‘était stressé, j‘avais un peu peur de vivre en collectivité, de devoirs trop me changé pour être accepter, au final après quelques jour, je me sentais si bien, que je commençait même à dormir mieux ici, que dans mon propre lits. C‘est derniers jours je me réveillait entre 6.30 et 8°° heure du matin sans réveil et trop motivé de quitté le lits pour nouveau découvrir quelque chose.
À vrai dire, là j‘ai toujours pas envie de dormir car j‘ai pas envie que cette journée se termine, j‘ai pas envie de devoir m‘en aller. J‘ai encore rien mis d‘en m‘as valise. Je commençait à retrouvé mon estime de soi,… A vrai dire là, je ne sais pas quoi faire je me sens trop bien que je sais que je ne veux pas reprendre ma vie comme elle était avant de venir ici. Mais je me sens pas assez bien d‘oser de changer quelque chose. La les week-end mon énergie de en semaines était resté étant donné que je savait que j‘allais revenir le lundi soir.”
Virginie, 32 ans, Bénévole ponctuelle –régulière au champ, à l’aménagement des espaces, à l’accueil d’adolescents
« Je suis actuellement sans profession. Éducatrice de formation, j’ai pris la décision de quitter mon emploi car j’ai ressenti un besoin de me ressourcer, me retrouver et l’envie aussi d’aller vers un mieux-vivre, un mieux-être qui correspondrais d’avantage aux valeurs auxquelles j’aspire. La forêt de Luhan est un lieu où je me suis sentie accueillie, intégrée. J’ai pu y passer du temps dans un premier temps par désir de me retrouver en pleine nature, par besoin de calme et de repos, et ensuite petit à petit en apprenant à découvrir les personnes vivant sur les lieux ainsi que ceux qui comme moi, viennent de passage, et ainsi, l’envie de s’investir davantage sur les lieux est venue naturellement. Travailler la terre, le contact avec les animaux, donner de son temps à un projet qui fait sens à nos yeux, rencontrer de nouvelles personnes est riche sur divers plans. Le contact avec la nature, apporte un mieux-être, le temps est différent, cela me donne le sentiment de toucher à des choses plus essentielles que dans mon quotidien citain. Se sentir inclus dans un projet également. Pouvoir donner de son temps et que notre présence soit reconnue de façon positive, me donne d’avantage confiance en moi. Partager également des idées d’un vivre autrement, d’un mieux-vivre ensemble est enrichissant et stimulant. Ce genre de lieu ouvre pour moi des portes d’autres possibles que ce que nous suggère « le système en place »