20152016 Région Bruxelles-Capitale Mis à jour le 08 Sep. 2015

Institut de La Vie

Agriculture/jardins partagés Cohésion sociale

Dans un quartier bétonné d’Anderlecht, à Cureghem, repose un petit coin de paradis. Sur un terrain communal près de l’Athénée Royal Léonardo Da Vinci est né un projet, fruit du partenariat entre des associations locales, des habitants des squares Albert Ier et Miesse, et des membres de l’Institut de la Vie, une association de lutte contre l’exclusion sociale. Improbable…

img-377.pngEntre deux parkings, face à de hauts immeubles à appartements, il est là, nature détonante et ambiance charmante : un jardin, avec un petit potager. Espace ouvert à la rencontre, espace de créativité… L’objectif est d’arriver à une réelle appropriation du territoire par les habitants et le public des associations, de favoriser les différentes mixités de genre, générationnelle et sociale chez les participants avec une dimension émancipatrice.

Je voyais Fatma toujours autour du jardin, mais je n’osais pas m’approcher, à cause de mon mari jaloux. Je regrette tout le temps que j’ai perdu. Osez casser les barrières qui vous enferment à la maison,… (Milena)

« Maintenant j’ai du courage de parler aux autres dans la rue. » (Tarwat)
«J’ai enfin trouvé des amies! » (Dobrinka)

L’asbl Institut de La Vie est l’une des associations qui s’occupent de cohésion sociale à Anderlecht et qui participe à ce jardin communautaire. L’Institut de la Vie propose au public d’origine immigrée un Centre d’Accueil Parents-Enfants, et a collaboré au lancement du projet Pot’Albert en Couleurs.

L’Institut de la Vie encourage les femmes à s’ouvrir à autre chose, de découvrir des autres quartiers et villes de Belgique, aussi de rencontrer d’autres cultures. Nous sommes de nombreuses nationalités différentes. Cela nous permet de connaitre l’autre et d’avoir moins de préjugés et de gérer les tensions. L’Institut de la Vie est une asbl qui donne des cours d’alphabétisation, des cours de langue, des informations sur la santé, des ateliers de cuisine du monde, l’aide sociale, etc. Son but le plus important est de pouvoir aider les femmes à gagner leur indépendance, leur autonomie, d’être bien dans leur peau… J’ai vu les femmes venir et partir avec un beau bagage. La plupart se sont intégrées et ont trouvé un emploi. Pour moi, c’est comme mon foyer. J’étais participante, et puis ensuite je suis devenue bénévole. J’y ai beaucoup donné et beaucoup reçu. (Fatma, bénéficiaire devenue bénévole et membre de l’AG)