Une écoute et des informations sur les risques de la consommation de drogues légales ou illégales.
L’asbl Le Répit s’adresse aux usagers de drogues, à toute personne ayant une dépendance (aux jeux d’argent, à internet…), à son entourage ou encore à toute personne s’interrogeant sur les assuétudes (étudiants, professeurs, …), qu’ils soient adultes ou adolescents, hommes ou femmes. Le Répit couvre un total de 12 communes (Couvin, Chimay, Philippeville, Florennes, Viroinval, Momignies, Froidchapelle, Beaumont, Sivry-Rance, Doische, Walcourt et Cerfontaine) avec la mise en place d’un système d’entretiens décentralisés.
« Le Répit m’apporte beaucoup de soutien durant ma période de détention. C’est un lieu où je peux souffler et sortir du contexte de la prison. Cela me permet de parler à d’autres personnes qui me comprennent (…). Le Répit et son équipe m’apporte un sentiment de sécurité que j’ai peu ressenti depuis quelques temps. De plus, je sens qu’on me prend enfin comme je suis et que je suis considérée comme une personne à part entière et non comme une prisonnière. Je me vois enfin avancer dans ma vie et je sens que je pourrai sortir en étant encadrée au mieux. (…) Les conforts des bureaux de Couvin (café,…) me font du bien ! J’ai l’impression de venir dire bonjour à des membres de ma famille quand je viens. » (Jessica)
Le Répit souhaite renforcer le travail réalisé au quotidien en créant un espace d’accueil pour les bénéficiaires, un lieu privilégié pour se rencontrer et échanger, mais aussi pour bénéficier d’un suivi médical adapté à leur problématique.
De plus, Le Répit va mettre en place un groupe d’entraide s’adressant aux personnes de l’entourage de personnes consommatrices et dépendantes. Ce groupe d’entraide permettra de diminuer l’isolement de l’entourage mais aussi de favoriser chez les proches une dynamique de changement pour mieux accompagner l’usager par un soutien collectif, des échanges mutuels et un partage d’expérience.
« Je rencontre régulièrement des parents, des conjoints découragés, dépassés, inquiets par la situation de consommation de leur enfant ou leur partenaire. Ils se sentent impuissants, désespérés et viennent dans notre service avec l’espoir que nous puissions leur apporter une « solution miracle » qui va « guérir » leur proche de leur assuétude. Malheureusement, nous ne disposons pas de la baguette magique qui permettra au proche de stopper la consommation de l’autre. (…) Il est selon moi, difficile de modifier ces sentiments négatifs en travail individuel. Je pense qu’un groupe d’entraide pourrait offrir un meilleur soutien aux membres de l’entourage qui ont davantage besoin d’un partage d’expérience, d’un épaulement de personnes qui ont vécu la même chose qu’elles plutôt que de conseils venus d’un professionnel. » (Laurie, Assistante Sociale)