Nez coiffés

L’ASBL Nez coiffés propose des ateliers culturels à des personnes fragilisées, en particulier à des enfants et des jeunes ayant peu de contact avec la culture (1ère différenciée, centres de réfugiés, jeunes placés en institution ou suivis par des AMO).

L’ASBL propose notamment des projets « cirque-lecture » permettant aux jeunes d’aborder la lecture à partir du cirque dans le but de créer un spectacle qu’ils vont présenter dans une école primaire. En plus de ces ateliers de cirque-lecture, l’association organise des stages et ateliers extra-scolaires avec des jeunes qui ne participent à aucune autre activité en dehors de l’école. Le but est alors de mettre des projets en route et de leur permettre de se rencontrer, même s’ils viennent de quartiers différents.

Le soutien d’Action Vivre-Ensemble concerne un atelier « cirque-lecture » mené avec des 1ère différenciées. Ces élèves arrivent dans le secondaire avec un sentiment d’échec, il s’agit alors de leur faire partager un sentiment de réussite à travers un projet collectif. Le processus inclut l’apprentissage des techniques principales du cirque, des recherches en bibliothèque pour consulter des albums jeunesse à partir desquels un spectacle est recréé et joué dans un école.

« Depuis des années, nous travaillons avec des classes professionnelles des écoles de la Basse Sambre. Nous rencontrons là un public qui n’a pas accès au monde associatif ou culturel et qui vit souvent une réalité de grande pauvreté et d’exclusion. Nous rencontrons également des adultes à déficience mentale, des réfugiés et des jeunes placés par le juge. Notre objectif, avec eux, est de leur faire participer à différents ateliers de cirque et de théâtre comme un moyen de réaliser quelque chose de qualité ensemble. A travers ces créations collectives, les jeunes prennent la parole dans le champ culturel local. Bien souvent, ces jeunes sont laissés à eux-mêmes et ils ont un grand besoin d’être valorisés, de voir qu’ils
sont capables de réaliser quelque chose de chouette ensemble. »

Bernard Hesbois, responsable