Enfants participant à un atelier de dessin et bricolage
20202024 Province de Liège Mis à jour le 19 Août. 2020

Stations de Plein Air Liégeoises ASBL

Enfants Jeunes Migrants Pauvreté / précarité Sport/loisirs
Contact: Anne-Sophie Vandermeer
Téléphone: 04 233 43 53
E-mail: asblspal@gmail.com
6 Rue de Bierset, 4460 Grâce-Hollogne Hollogne-aux-Pierres, Belgique Liège
Projet soutenu par la campagne d'Avent 2024
Une bulle d'air pour les enfants précarisés
Appui pour accueillir des enfants issus des centres pour demandeurs d’asile.

Le droit aux vacances pour tous les enfants !

« Les Stations de Plein Air Liégeoises » ont été fondées en 1938 dans le but d’accueillir des enfants défavorisé.es de la région liégeoise pendant les vacances d’été. L’objectif étant que tous les enfants puissent avoir des vacances au grand air, loin du bitume et des cris de la ville. Depuis 2016, l’association, située au Château de Hollogne, a étendu ses activités à l’ensemble des congés scolaires pour répondre à un besoin de la société et ainsi éviter à de nombreux enfants de se retrouver seuls livrés à eux-mêmes. L’association accueille également dans son centre d’hébergement différents mouvements de jeunesse, écoles et associations et ce tout au long de l’année scolaire.

Le public est constitué d’enfants défavorisés de 4 à 12 ans. 500 enfants sont accueillis par an.

La précarité a des répercussions sur toutes les dimensions de la vie d’un enfant et engendre entre autres des inégalités en matière d’accès à l’extrascolaire. Or, permettre à un enfant de participer à ce type d’activité, c’est lui donner l’opportunité d’être stimulé dans son développement physique, psychique et social, et ainsi lui apprendre le vivre ensemble ! La quote-part demandée aux parents se veut démocratique pour que l’aspect financier ne soit pas un frein.

Bien plus qu’un simple accueil, l’association tient à offrir un service complet pour les enfants, c’est-à-dire un transport aller-retour en bus spécial, des activités variées et adaptées à leur âge, un repas chaud et un goûter quotidiens.


« Ce qui m’a motivé, c’est d’abord le fait qu’ayant été dans un mouvement de jeunesse dans un milieu très défavorisé, je sais ce que c’est pour des enfants de rester chez soi, sans pouvoir aller à gauche et à droite, ne fut ce que dans une plaine de jeux et que, c’est excessivement long de passer deux mois chez soi, dans le quartier où l’on souffre souvent de misère. Et je me suis dit qu’on ne pourrait pas refuser à des enfants de pouvoir bénéficier d’une plaine de jeux, si ceci leur était proposé. »

Serge, bénévole