Photo d’illustration montrant un large croisement d’une route vue d’en haut avec des passages piétons en croix et des personnes les traversant.
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Analyse

Des lunettes pour mieux percevoir la diversité

Lutte contre la pauvreté et intersectionnalité (I)
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Qu’y a-t-il de commun entre une mère célibataire, une migrante, une travailleuse sans emploi et une victime de violences conjugales ? Réponse : ce peut être la même personne, cumulant plusieurs de ces caractéristiques susceptibles de lui causer des problèmes d’exclusion. Une approche, l’intersectionnalité, permet de prendre en compte ces différentes facettes. De quoi s’agit-il ? Ce concept peut-il être utile dans la lutte contre la pauvreté ? Décodage.

« Je sais que ça fait murmurer et ricaner de voir une femme de couleur se lever et parler de la vie et des droits des femmes. Nous avons été tellement rabaissées que personne ne croyait que nous pourrions nous en relever ; mais nous avons été foulées aux pieds depuis trop longtemps ; nous nous relèverons, et me voici. »
Sojourner Truth
1797-1883
Abolitionniste afro-américaine

Qu’est-ce que l’intersectionnalité, une notion abondamment discutée dans le domaine des luttes féministes et antiracistes ? Est-elle utile comme outil de lutte contre la pauvreté ? Dans le document d’analyse ci-dessous, nous vous proposons d’approcher le concept, ses usages comme grille de lecture des mécanismes d’exclusion, ainsi que les critiques qui l’entourent. Une autre analyse intitulée : « Vers la convergence des luttes » peut utilement venir en complément de votre lecture. Elle explore de son côté les potentialités de l’intersectionnalité en termes d’action et d’alliances. Elle évoque des usages concrets sur le terrain des associations.

Voir https://vivre-ensemble.be/-analyses-

L’intersectionnalité : quelques clés pour comprendre le concept

L’intersectionnalité met en lumière comment, dans un contexte donné, une personne ou un groupe social peut être victime de discriminations multiples, mais aussi que la combinaison de ces différents types de discriminations crée une situation spécifique. En somme, l’intersectionnalité tient compte non seulement de l’addition des discriminations, mais aussi de leur imbrication. On ne peut donc, dans ce genre de cas, isoler un seul aspect sans tenir compte des autres, ceux-ci s’influençant les uns les autres.

Genre, race1Le terme « race » étant abondamment utilisé dans la littérature concernant l’intersectionnalité, nous y aurons recours également. Précisons toutefois que la race n’est en aucun cas d’une réalité biologique, c’est une construction sociale, politique, économique qui permet l’homogénéisation, la hiérarchisation et l’essentialisation de groupes humains entraînant de facto des effets sociaux, notamment en termes d’inégalités sociales et de discriminations., classe, handicap, âge… Quels domaines inclure dans l’analyse intersectionnelle ? S’il est parfois considéré comme « fourre-tout », c’est parce que ce concept embrasse potentiellement un nombre extrêmement vaste de champs. En effet, il permet « d’explorer des constellations infinies de différences en intersection. À chaque nouvelle intersection, de nouvelles connexions émergent, et des exclusions jusque-là masquées apparaissent au grand jour.2DAVIS K., « L’intersectionnalité, un mot à la mode. Ce qui fait le succès d’une théorie féministe », Les cahiers du CEDREF [En ligne], 20 | 2015, mis en ligne le 15 juin 2015, consulté le 18 août 2020. URL : http://journals.openedition.org/cedref/827. »

Outre cette capacité d’adaptation, ce concept est également facile à schématiser, comme l’explique la sociologue Kathy Davis : « L’image d’un carrefour associé à l’intersectionnalité semble applicable à quasiment tous les contextes, offrant une visualisation aisée de l’intersection des différences dans l’identité d’un-e individu-e, dans une pratique sociale ou dans un lieu spécifiques. »

Si le concept est applicable dans de nombreuses situations, il est néanmoins important d’en situer l’origine.

Aux origines de l’intersectionnalité

C’est la juriste américaine Kimberlé Crensham qui propose le terme pour la première fois, dans un article publié en 1989.

K. Crenshaw met en lumière la situation spécifique des femmes noires au sein de la société étasunienne, en particulier à travers le prisme des violences que nombre d’entre elles subissent. Leurs expériences, comme le démontre K. Crenshaw, « sont souvent le produit des croisements du racisme et du sexisme ». Mais elle remarque que les pratiques des mouvements féministes et antiracistes – tout comme le système judiciaire – font alors peu de cas de ces particularités : « Du fait de leur identité intersectionnelle en tant que femmes et personnes de couleur, ces dernières ne peuvent généralement que constater la marginalisation de leurs intérêts et de leurs expériences dans les discours forgés pour répondre à l’une ou l’autre de ces dimensions (celle du genre et celle de la race). 3CRENSHAW K. W., « Cartographies des marges : intersectionnalité, politique de l’identité et violences contre les femmes de couleur », Cahiers du Genre, 2005/2 (n° 39), p. 51-82. URL : https://www.cairn.info/revue-cahiers-du-genre-2005-2-page-51.htm. »

Ces éléments conceptualisés par K. Crensham figuraient de longue date dans les préoccupations de féministes afro-américaines. Citons en guise de référence la Déclaration du Combahee River Collective, datée de 1977 et rédigée par un groupe de lesbiennes féministes noires américaines. Elles y font part de leur engagement « dans une lutte contre l’oppression raciste, sexuelle, hétérosexuelle et de classe », avec pour ambition de « développer une analyse et une pratique intégrées, basées sur le fait que les principaux systèmes d’oppression sont imbriqués.4FALQUET J., « Déclaration du Combahee River Collective », Les cahiers du CEDREF [En ligne], 14 | 2006, mis en ligne le 01 décembre 2009, consulté le 18 août 2020. URL : http://journals.openedition.org/cedref/415. »

Il est important de souligner que « cette perspective avait des origines militantes et des visées bien pratiques5https://www.contretemps.eu/read-offline/1325/enjeux-et-defis-de-lintersectionnalite-entretien-avec-sirma-bilge.print, consulté le 19.08.2020. ». Il ne s’agit pas uniquement de produire des théories ou un cadre d’analyse, mais bien de l’ancrer dans des réalités et d’en faire un moteur de transformation sociale.

Ce qui pourrait sembler une évidence dans le contexte étasunien l’est-il autant dans nos contrées ? Et quelle pertinence en matière de lutte contre la pauvreté ? Nous tâcherons de répondre à ces questions ci-après.

Pauvreté, discriminations et homogénéisation

Les statistiques nous disent que 16,4 % des personnes résidant en Belgique sont en situation de risque de pauvreté ; nous savons aussi que ce taux varie en fonction de critères tels que l’âge, le sexe, le statut d’activité, le type de ménage, le niveau d’éducation ou encore l’origine. Nous pourrions y ajouter d’autres déclinaisons. De fait, peut-on aujourd’hui restreindre la lutte contre la pauvreté aux seules contingences économiques, abstraction faite de toute considération liée non seulement au genre, à l’origine, à l’âge, mais aussi à la couleur de peau, au handicap ou à tant d’autres paramètres ?

La pauvreté est étroitement liée à la problématique de l’exclusion sociale et celle-ci résulte souvent de discriminations ; discriminations qui pèsent lourdement sur la situation économique et sociale des personnes concernées (en nuisant par exemple à la recherche d’un emploi ou d’un logement).

L’un des processus qui engendre la discrimination est l’homogénéisation d’une catégorie de la population. On attribue à une catégorie de personnes des caractéristiques figées. Comme l’explique Anne-Claire Orban, pour BePax6BePax est une organisation d’éducation permanente active dans la sensibilisation aux enjeux du racisme et des discriminations., cette manière d’envisager les choses « ne laisse que peu de place pour les individus se retrouvant dans différents groupes sociaux ». Et surtout cela ne colle pas avec la réalité : « Le monde social ne se limite pas à un ensemble de catégories imperméables d’individus, à des « bulles humaines » se côtoyant sans s’entrecroiser. Au contraire, les individus se composent d’identités multiples, appartiennent à autant de groupes sociaux… et subissent différentes formes de domination.7ORBAN A.-C., « Êtes-vous plutôt raciste ou sexiste ? », BePax, octobre 2017. »

Pour nous aider à comprendre l’approche intersectionnelle, la sociologue Patricia Hill Collins fait allusion au référencement d’un livre dans une bibliothèque : « De même que les livres peuvent porter de multiples mots-clés plutôt qu’un seul numéro, nous savons désormais que les individus ont des identités multiples ; beaucoup de gens ont une double nationalité, par exemple ; et s’agissant des rapports contemporains de pouvoir dans un monde en décolonisation, la pensée intersectionnelle nous donne à entendre que les gens ne sont pas de purs oppresseurs ou opprimés, et que la plupart des phénomènes sociaux reflètent plutôt un mélange inextricable de relations de privilège et de sanction.8COLLINS P. H., « Où allons-nous, maintenant ? », Les cahiers du CEDREF [en ligne], 21 | 2017, mis en ligne le 10.12.2017, consulté le 19.09.2020. URL : http://journals.openedition.org/cedref/1064. »

Nous abordons là un enjeu complexe de notre perception de la société et des personnes avec lesquelles nous vivons. Complexe, car il incite à une remise en question constante ; mais nécessaire, car l’identité d’une personne n’est pas unidimensionnelle – et la manière de solutionner ses problèmes ne peut dont se résumer à un simple copié/collé.

Des lunettes pour percevoir la diversité

Il s’agit de ne pas perdre de vue qu’une même personne peut, par exemple, être « simultanément et successivement victime de violences conjugales, mère célibataire, travailleur en recherche d’emploi, noire africaine dans une ville européenne, journaliste dissidente, protestante non-pratiquante, gabonaise, migrante primo-arrivante, veuve9HERLA R., « Violence conjugale et intersectionnalité », www.cvfe.be, décembre 2010, consulté le 03.07.2020. », etc.

Parce qu’elle tient compte de cette diversité, l’intersectionnalité constitue un puissant antidote à l’homogénéisation. Dans le cadre des luttes pour les droits des femmes, par exemple, elle permet à la fois de « prendre en considération l’identité multiple des femmes » et de « reconnaître la variété des expériences vécues par les femmes ». Les groupes minoritaires, marginalisés dans une vision par trop homogène, sont alors considérés dans ce qui fait leurs spécificités ; ce qui n’empêche pas d’en tirer des conclusions dans une perspective globale et politique, le but ultime restant la transformation de la société.

Critiques et polémiques

Malgré la vision panoramique et nuancée que permet l’analyse intersectionnelle, son usage n’est pas épargné par les critiques ni par les polémiques.

Hiérarchisation des enjeux

Si la plupart des observateurs voient en l’intersectionnalité « un fait et un champ d’étude potentiellement très respectables »10MERSCH K., « L’ »intersectionnalité », un racisme inversé », www.laicite-republique.org, 28.11.2016. , d’aucuns regrettent ce qu’ils estiment être une hiérarchisation des enjeux pris en compte.

Pour certains, dont le professeur de philosophie Karan Mersch, cette hiérarchisation s’opérerait au détriment du féminisme, « inféodé » à l’antiracisme.Un bref regard porté sur la littérature relative à l’intersectionnalité démontre pourtant que les droits des femmes sont au cœur de la thématique. Par contre, ce que l’intersectionnalité interroge, c’est une vision trop étriquée du féminisme, qui tendrait à généraliser une norme, pensée par des féministes occidentales, alors que « leurs priorités ne sont pas transposables à toutes les luttes des femmes.11ALI Z., « Des féminismes décoloniaux », Centre tricontinental, 04.09.2016. »

Pour d’autres, ce sont plutôt les luttes sociales et les classes populaires que l’intersectionnalité affaiblirait. Cette critique est potentiellement contredite par le profil politique de nombreuses pionnières en ce domaine et par le fruit de leurs recherches ; comme l’expliquent Eléonore Lépinard et Sarah Mazouz, « nombre de féministes de couleur se revendiquent dans les années 1980 du marxisme et la classe constitue un élément central de leurs analyses.12LÉPINARD E. et MAZOUZ S., « Cartographie du surplomb. Ce que les résistances au concept d’intersectionnalité nous disent sur les sciences sociales en France », Mouvements, 12.02.2019. »

Dans l’approche intersectionnelle, il ne s’agit donc pas d’introduire une concurrence entre différentes catégories, au déterminent par exemple des couches populaires, mais bien au contraire de renouveler le champ de la recherche dans ce domaine en y intégrant notamment le genre, la sexualité et la race, et en examinant leurs imbrications. La sociologue Sirma Bilge l’explique clairement : l’intersectionnalité « réfute le cloisonnement et la hiérarchisation », au profit d’une « approche intégrée » des identités et des inégalités sociales.13BILGE S., « Théorisations féministes de l’intersectionnalité », Diogène, 2009/1 (n° 225), p. 70-88. URL : https://www.cairn.info/revue-diogene-2009-1-page-70.htm.

Communautarisme

Parmi les pourfendeurs de ce qu’elle nomme « le petit monde bruyant et perturbé des militants de l’intersectionnalité », on trouve la philosophe Anne-Sophie Chazaud. Selon elle, en voulant concilier des luttes potentiellement contradictoires, « l’intersectionnalité est prise à son propre piège. » Et de se montrer dubitative quant à l’articulation entre féminisme et écologie, et bien plus encore devant les prises de positions de militants LGBT contre la stigmatisation des personnes musulmanes.

Elle estime que l’intersectionnalité fait la part belle à une « vision victimaire et communautarisée, réhabilitant la notion de race et littéralement obsédée par des sentiments d’oppressions multiples ». Les notions de races et de sexes deviendraient omniprésentes et finiraient par « asphyxier et phagocyter toute forme de débat social ».14CHAZAUD A.-S., « L’intersectionnalité, ou quand écolos, féministes et antiracistes se déchirent », www.lefigaro.fr, 26.08.2019.

Derrière la critique de communautarisme dont l’intersectionnalité fait l’objet, c’est bien souvent l’association entre féminisme et religion musulmane qui est pointée du doigt, la question du voile faisant l’objet des polémiques les plus virulentes. Ainsi l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler accuse-t-elle « le néoféminisme [d’utiliser] le hijab pour imposer sa théorie dite intersectionnelle. » Selon elle, pour s’adapter au contexte local, « l’intersectionnalité européenne a donc dû trouver une autre victime [que les femmes de couleur]. Elle l’a trouvé dans la femme musulmane voilée », faisant le jeu « du féminisme islamique qui cherche à imposer sa norme religieuse fondamentaliste. »15BERGEAUD-BLACKLER F., « Le hijab et les errements du néo-féminisme », plus.lesoir.be, 20.07.2020.

Ne nous enlisons pas ici dans le débat sur le port du voile. Cependant, il semble important de souligner la position singulière de « la femme de culture arabo-musulmane vue d’Europe ». Comme l’explique Ines Horchani, maître de conférences à l’Université Paris III-Sorbonne nouvelle, « elle sera tour à tour appréhendée comme arabe (non-européenne), ou comme musulmane (non-laïque), ou comme immigrée (même lorsqu’elle a la nationalité européenne), ou comme issue d’une ancienne colonie […], ou comme issue de tel milieu social… Mais son identité singulière, qui coïncide avec le point d’intersection de ces catégories plurielle[s], peine à être reconnue. Des rôles lui sont assignés, qui entravent sa connaissance de soi, et sa reconnaissance par autrui. »

Et de mettre en exergue cette problématique : « le passage semble étroit pour que les femmes arabo-musulmanes, et a fortiori les plus féministes d’entre elles, puissent se faire entendre et se défendre, tout en échappant à la fois au repli traditionaliste, à l’orientalisme latent, à l’occidentalisation forcée, au sexisme et au racisme.16HORCHANI I., « Intersectionnalité et féminismes arabes avec Kimberlé Crenshaw », www.postcolonialist.com, 09.01.2015. »

Mais revenons-en à l’utilité et à la pertinence de l’intersectionnalité, que nous postulons. Le débat public sur ce genre de questions tend à se polariser et à faire la part belle aux simplismes. L’approche intersectionnelle vise justement à éviter les raccourcis douteux, pour « rendre compte de la complexité et du caractère historique des rapports sociaux. » 

Conclusions et perspectives

Les quelques éléments de compréhension que nous avons couchés sur papier ne font pas honneur à la palette de possibilités offertes par l’approche intersectionnelle. Nous pouvons néanmoins en tirer quelques conclusions.

En dépit d’un relatif manque de clarté, dû à la vision panoramique qu’elle permet, l’intersectionnalité nous semble représenter non seulement un outil d’analyse efficace, mais aussi un levier d’action.

Même les auteurs dont nous avons relevé les critiques et les doutes reconnaissent que, dans certains contextes, une telle grille d’analyse prouve sa pertinence.

En matière de lutte contre la pauvreté, l’intersectionnalité permet de prendre en compte la diversité des vécus et, en conséquence, d’adapter les réponses à proposer. Elle souligne de surcroît le caractère systémique des discriminations, facteurs de précarité.

Renato Pinto
Coordinateur régional Action Vivre Ensemble Hainaut

  • 1
    Le terme « race » étant abondamment utilisé dans la littérature concernant l’intersectionnalité, nous y aurons recours également. Précisons toutefois que la race n’est en aucun cas d’une réalité biologique, c’est une construction sociale, politique, économique qui permet l’homogénéisation, la hiérarchisation et l’essentialisation de groupes humains entraînant de facto des effets sociaux, notamment en termes d’inégalités sociales et de discriminations.
  • 2
    DAVIS K., « L’intersectionnalité, un mot à la mode. Ce qui fait le succès d’une théorie féministe », Les cahiers du CEDREF [En ligne], 20 | 2015, mis en ligne le 15 juin 2015, consulté le 18 août 2020. URL : http://journals.openedition.org/cedref/827.
  • 3
    CRENSHAW K. W., « Cartographies des marges : intersectionnalité, politique de l’identité et violences contre les femmes de couleur », Cahiers du Genre, 2005/2 (n° 39), p. 51-82. URL : https://www.cairn.info/revue-cahiers-du-genre-2005-2-page-51.htm.
  • 4
    FALQUET J., « Déclaration du Combahee River Collective », Les cahiers du CEDREF [En ligne], 14 | 2006, mis en ligne le 01 décembre 2009, consulté le 18 août 2020. URL : http://journals.openedition.org/cedref/415.
  • 5
  • 6
    BePax est une organisation d’éducation permanente active dans la sensibilisation aux enjeux du racisme et des discriminations.
  • 7
    ORBAN A.-C., « Êtes-vous plutôt raciste ou sexiste ? », BePax, octobre 2017.
  • 8
    COLLINS P. H., « Où allons-nous, maintenant ? », Les cahiers du CEDREF [en ligne], 21 | 2017, mis en ligne le 10.12.2017, consulté le 19.09.2020. URL : http://journals.openedition.org/cedref/1064.
  • 9
    HERLA R., « Violence conjugale et intersectionnalité », www.cvfe.be, décembre 2010, consulté le 03.07.2020.
  • 10
    MERSCH K., « L’ »intersectionnalité », un racisme inversé », www.laicite-republique.org, 28.11.2016.
  • 11
    ALI Z., « Des féminismes décoloniaux », Centre tricontinental, 04.09.2016.
  • 12
    LÉPINARD E. et MAZOUZ S., « Cartographie du surplomb. Ce que les résistances au concept d’intersectionnalité nous disent sur les sciences sociales en France », Mouvements, 12.02.2019.
  • 13
    BILGE S., « Théorisations féministes de l’intersectionnalité », Diogène, 2009/1 (n° 225), p. 70-88. URL : https://www.cairn.info/revue-diogene-2009-1-page-70.htm.
  • 14
    CHAZAUD A.-S., « L’intersectionnalité, ou quand écolos, féministes et antiracistes se déchirent », www.lefigaro.fr, 26.08.2019.
  • 15
    BERGEAUD-BLACKLER F., « Le hijab et les errements du néo-féminisme », plus.lesoir.be, 20.07.2020.
  • 16
    HORCHANI I., « Intersectionnalité et féminismes arabes avec Kimberlé Crenshaw », www.postcolonialist.com, 09.01.2015.
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