Pour la septième fois, la RTBF organise Viva for Life afin de soutenir l’enfance vivant dans la pauvreté. Une initiative remarquable mais qui pose beaucoup de questions et provoque autant de critiques : et si, sous couvert de lutte contre la pauvreté, elle la banalisait voire l’entretenait ?
La mécanique médiatique de l’opération Viva for Life, de la RTBF, débarque à nouveau en cette fin d’année sur les écrans et sur les antennes radio du service public avec à la clé un grand show quotidien et une pluie de vedettes. Conçue en 2013 comme un possible one-shot, elle a, depuis, été répétée d’année en année, s’installant pour des périodes de deux ans sur les places des principales villes de Wallonie (Liège, Charleroi, Nivelles et, en 2019, Tournai). Une répétition justifiée par le succès de l’opération et le fait, incontestable, que son objectif premier – lutter contre la précarité et la pauvreté infantiles – n’a nullement perdu en acuité depuis l’origine du projet. Aussi vrai que l’opération se solde chaque année par un nouveau « succès », il est également de coutume de voir une partie du monde associatif et des citoyens dénoncer cette opération. Tour d’horizon des points de vue.
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