Une nouvelle étape créative pour des femmes en difficulté.
Anciennement nommée Au logis, cette maison d’accueil a déménagé de Wavre à Rixensart en 2014, et s’appelle désormais La Maison’Elle. L’association accueille des femmes en difficulté, avec ou sans enfants, afin de leur permettre d’entamer une nouvelle étape.
Elles y trouvent un hébergement et un accompagnement qui tient compte des difficultés diverses qu’elles traversent : problèmes de santé, de santé mentale, difficultés administratives, sociales, d’intégration, violence conjugale, absence de revenus ou très petits revenus, absence d’estime de soi… Le cadre de vie de la maison encourage la convivialité et la solidarité, sources de bien-être et de qualité de vie.
La Maison’Elle est plus qu’un centre d’hébergement, c’est un lieu de reconstruction de dames en difficulté, chacune avec son histoire, une famille qui se reconstruit pour un avenir meilleur. L’organisation d’un repas communautaire 1 fois par semaine amène de la lumière dans la période obscure que les résidentes traversent dans la période de reconstruction. Le rassemblement des anciennes et nouvelles hébergées participe à la une cohésion sociale et un avenir meilleur de « vivre ensemble ». Cela permet également aux anciennes de retrouver le point de départ d’où elles ont pu se reconstruire. Le jardin, un potager, un fou à pain, un espace barbecue, seraient d’excellent moyen pour chacune d’encore plus participer à l’événement.
Ancienne hébergée
Pour accompagner la quarantaine de femmes accueillies dans leur chemin d’autonomie, l’équipe socio-éducative de La Maison’Elle, en partenariat avec d’autres associations et organismes, travaille sur divers aspects : la régularisation administrative et financière, l’identification d’un projet de vie personnel, la recherche de logement, d’emploi et de formation, un accompagnement dans la vie quotidienne, le développement de la confiance et de l’estime de soi, le développement des capacités relationnelles et de l’appartenance à un réseau social. Bref, tout ce qu’il faut pour combattre le fatalisme et enrayer les processus qui créent des dépendances, de l’isolement, voire des discriminations et de l’exclusion. Un suivi post-hébergement est également mis en place.
Cela va faire une année que je travaille à la Maison’Elle, avec la chance de mêler la maintenance des lieux et, depuis peu, l’accompagnement des résidentes. Ces deux aspects de mon travail me permettent de voir le lien très marqué entre le cadre de vie et le bien être de chacune. Participer à la mise en place d’infrastructures permettant de produire et de cuire une partie des denrées alimentaires (potager, barbecue, four à pain/pizza) m’apparaît comme un excellent remède à la crise alimentaire actuelle, ainsi qu’à sa reconstruction personnelle. Le jardin est également un lieu très important de calme, de sérénité, de réflexion, d’où l’importance d’y aménager des espaces propres à cela, avec qu’il faut d’intimité !
Travailleur