Aide sociale aux personnes précarisées du quartier. Accueil, écoute et accompagnement individuel. Aide alimentaire et service brocante. Atelier de travail sur le bien-être. Activités collectives d’accès à la culture
Créé en 1981 à l’initiative du Centre Liégeois de Service Social et de la paroisse Saint François de Sales, le Service Social Liège Laveu apporte une aide sociale générale aux personnes précarisées du quartier par le biais de différentes activités individuelles ou collectives. Cette association poursuit ses activités de lutte contre l’exclusion grâce, notamment, à l’implication de nombreux bénévoles.
Le service social du Laveu est un lieu d’écoute et de rencontre ouvert aux habitants du quartier en difficultés. Accès au logement, difficultés matérielles et financières…, le travailleur social apporte une aide de première ligne et oriente éventuellement vers un service spécialisé. Face aux difficultés d’accès à l’emploi (peu de qualifications, problème physique et/ou psychique, lacunes en savoirs, savoirs-être, perte de rythme…), il est particulièrement attentif à valoriser, encourager et orienter l’usager vers les services susceptibles de lui venir en aide. Il est éventuellement aidé dans cette tâche par un bénévole.
L’accueil autour d’un café, le lundi matin, est un moment clé. Chaque semaine, un vaste programme d’activités permet de créer du lien : sorties découvertes, ateliers citoyens. L’espace bien-être propose aux bénéficiaires de prendre soin d’eux, en participant à des ateliers de sophrologie. Un coiffeur y offre également ses services une fois par mois. Dans l’espace brocante, on trouve des objets utilitaires à petits prix.
Pour améliorer le mieux-être, des bénévoles réalisent de petits dépannages à domicile : installation de mobilier, d’électroménagers, travaux de plomberie, accompagnement dans certaines démarches.
Si le travailleur social estime nécessaire, l’usager pourra bénéficier d’un colis alimentaire distribué chaque vendredi par l’équipe de volontaires.
Sabine, bénévole
« ll y a ceux qui ont PEU, Il y a ceux qui n’ont RIEN ! Consciente de la précarité dans notre pays, l’engagement social a toujours été pour moi une évidence. Lors de la distribution de colis alimentaires le vendredi, j’ai pu constater que la précarité est encore plus difficile en cas de confinement. Nos bénéficiaires ont souffert de l’isolement social et certains d’entre eux ont été amenés à séjourner en milieu psychiatrique mais sans mieux être pour la cause. Il me semble que pour répondre de manière adéquate aux besoins fondamentaux de nos bénéficiaires et ce, dans le moyen et le long terme, il est urgent que les services sociaux reçoivent du renfort financier et autres… Dans notre service, dans le cadre d’un projet-action et ou de co-construction, ce renfort pourrait se traduire par un budget qui permettrait de mettre en place une animation « d’écoute » sur la manière dont les bénéficiaires ont vécu la pandémie et surtout ce qu’il faudrait mettre en place pour qu’ils puissent rebondir. À mon sens : 1 pour le court terme, « panser » les plaies existantes en ayant la possibilité de s’exprimer. 2 pour le moyen et long terme, imaginer des structures qui « pérenniseraient » le lien social, en quelque sorte, qui permettraient au bénéficiaire d’acquérir une « immunité sociale » et ce quel que soit le contexte que nous serions amenés à vivre dans le futur. Je constate que l’urgence est à la parole et à la rencontre. Nous avons été pris de court face à ce cataclysme mais, néanmoins, l’équipe de bénévoles s’est mobilisée pour que la distribution se fasse durant toute la pandémie. Jamais seul(e)…c’est vital ! »
« J’aime beaucoup venir au groupe découverte. Il y a une très bonne ambiance. Tout le monde est sympa. J’ai des amis. On peut prendre une tasse de café. On mange ensemble à midi. Et puis, on apprend beaucoup de choses. J’aime bien travailler avec Philippe. Mais j’aimerais pouvoir apprendre d’autres choses, car je ne connais pas bien tout ce qui existe. Je souhaite apprendre l’aquarelle et la poterie. »
Amadou