2017 Région Bruxelles-Capitale Mis à jour le 23 Août. 2017

JRS BELGIUM

Accompagnement Logement Migrants Sans papiers

JRS International, Jesuite Refugee Service, est une association qui a été créée en 1980 par le Père Pedro Arrupe. En 2001, le Père Freddy Jadot crée la section belge de JRS avec pour mission de visiter les réfugiés et migrants déboutés dans les centres fermés pour les accompagner dans leurs difficultés.

« Je suis très stressé et inquiet pour mon avenir. Je sens que je ne suis pas désiré ici. Je suis seul et sans toit. Fedasil m’a dit qu’il n’y avait plus de place pour moi en centre ouvert. J’ai beaucoup de chance d’avoir croisé « Up Together » sur mon chemin, sans eux je serais à la rue. » Yussef, 23 ans, afghan, débouté

En 2015, JRS Belgium propose un projet innovant : « Up Together » qui invite des familles et des particuliers à créer des réseaux sociaux de solidarité et d’accueil pour les étrangers sortis des centres fermés.

Le projet vise à accompagner, servir et défendre les droits des réfugiés et migrants déboutés de toutes procédures de séjour, ceux que l’Etat Belge n’a pas réussi à renvoyer dans leur pays d’origine ou dans un pays tiers.


« Ils ont confiance dans la vie alors que moi j’ai besoin d’assurance, d’être sûre, d’être reçue, d’avoir de l’argent. On me disait : méfie-toi des hommes jeunes, noirs, musulmans, africains et tout ça. C’est tout à fait faux ! Partager donne de la joie. On voit l’autre qui s’épanouit, qui grandit, qui progresse. En faisant attention à l’autre, on crée une terre beaucoup plus agréable, fraternelle, chaleureuse, accueillante. » Cécile, accueillante d’un réfugié débouté

En 2016, une douzaine d’étrangers en situation de particulière vulnérabilité ont pu être accueillis par l’association. Ces personnes, considérées comme inéloignables pour des raisons administratives, légales ou médicales, ont été remises en liberté sans lieu d’hébergement, sans droit de séjour, sans droit de travailler et sans aide médicale (si ce n’est l’aide médicale urgente).


« J’ai la chance de pouvoir dire que c’est 100% positif. 6 foyers par personne déboutée, c’est à chaque fois une expérience positive pour les foyers qui accueillent et pour les personnes accueillies.
Le médicament pour l’homme, c’est l’homme. Ce qui soigne les blessures, c’est le contact humain, le contact authentique, véridique, même s’il est initié par une association qui accompagne de manière professionnelle. » Philippe, coordinateur du projet Up Together