Un groupe de manifestant dans la rue, une personne tient une pancarte avec écrit : "c'est quoi le projet ?? Qu'on craque avant 67 ?? Pour qu'on touche moins ? Du respect pour nos ainés"
Analyse

L’Arizona à l’assaut de la social-démocratie. Une offensive antidémocratique

Par Jean-François Lauwens
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Depuis février dernier, le gouvernement Arizona, très ancré à droite, a d’emblée annoncé des mesures qui rompent avec la tradition démocratique belge. Comme nombre d’acteurs, le Mouvement ouvrier chrétien (MOC) craint une dérive vers l’illibéralisme sous la forme d’atteinte aux contre-pouvoirs, notamment ceux de la société civile.

Les mesures annoncées par le gouvernement Arizona concrétisent une nouvelle approche réactionnaire par rapport à l’État de droit et la démocratie. Elles mettent aussi en évidence le recul des narratifs de gauche alors qu’une partie de la population se dit favorable à un certain autoritarisme. 1Une première analyse a été consacrée aux attaques contre les acquis sociaux et les populations les plus vulnérables, voir analyse2025-04/ Dans son dernier livre2DA EMPOLI, Giuliano, L’heure des prédateurs, Gallimard, 2025. , Giuliano Da Empoli rappelle à plusieurs reprises la fameuse formule de Joseph de Maistre. En 1794, bien qu’acquis dans un premier temps aux idées de la Révolution française, le philosophe et magistrat de Savoie (Royaume de Sardaigne) est devenu contre-révolutionnaire et monarchiste en raison des excès de la Terreur. Dans une correspondance avec la marquise de Costa, il écrit : « Il faut avoir le courage de l’avouer, madame, longtemps nous n’avons point compris la révolution dont nous sommes les témoins, longtemps nous l’avons prise pour un événement. Nous étions dans l’erreur : c’est une époque ; et malheur aux générations qui assistent aux époques du monde ! »

Profondément réactionnaire, cette pensée n’en démontre pas moins que l’Histoire est faite de subites accélérations – et ce dans les deux sens. On a tendance à penser que le monde avance à rythme lent mais de manière irréversible vers le progrès (au sens moral et non technique, et a fortiori en Belgique, pays pionnier dans nombre d’avancées sociétales). Au contraire, certains moments de l’Histoire s’assimilent à un coup de frein furieux suivi d’un véritable retour en arrière. Force est de le constater : en vivant dans nos pays l’après-Seconde Guerre mondiale, nous n’avons pas été habitués à voir que ce type de revirement était encore possible. Raison sans doute pour laquelle, pour paraphraser de Maistre, nous avons vu les succès électoraux successifs des Trump, Le Pen, Haider, Orban, Berlusconi, Meloni, Johnson, Bolsonaro, Duterte, Milei, Bukele, Wilders, Netanhyahu, Weidel ou Van Grieken comme des ‘événements’ et non comme une ‘époque’. Si la première présidence Trump (2017-2021), amateure dans sa préparation, n’avait semblé qu’une parenthèse, chacun a compris que la deuxième (2025-2029) inscrivait l’Occident tout entier (et sans doute pas que lui) dans une ère nouvelle, « conceptualisée » par une multitude de théoriciens réactionnaires s’appuyant sur une montagne d’analyses défiant les lois de la vérité et de la science. Une « révolution réactionnaire » somme toute.

Le propos, ici, n’est pas de qualifier cette nouvelle ère globale. Mais de voir comment elle a infusé très récemment chez nous (dans les résultats des élections de 2024, l’accord du gouvernement Arizona 3Voir belgium.be et les premiers arbitrages budgétaires du gouvernement De Wever en 2025), tant de manière concrète que sur le plan intellectuel.

Le cap politique pour les cinq prochaines années, celui défini par le gouvernement N-VA/MR/CD&V/Les Engagés/Vooruit, est désormais connu. Comment le qualifier ? « Nous sommes clairement dans un changement de régime. Il n’y a pas seulement une politique marquée plus à droite, il y a un changement de nature du système politique vers un système néolibéral, réactionnaire et conservateur 4Sur la nuance entre ‘réactionnaire’ et ‘conservateur’, voir lefigaro.fr , comme dans la plupart des pays européens et au-delà », répond Ariane Estenne5Entretien avec l’auteur, 3 avril 2025. , présidente du MOC6Créé en 1945, le MOC est la ‘coupole’ belge francophone des organisations à visée sociale du pilier chrétien : la CSC, la Mutualité chrétienne, Vie féminine, Les Équipes populaires, JOC (Jeunes organisés et combatifs, ex-Jeunesse ouvrière chrétienne). depuis 2019 mais aussi présidente du Conseil supérieur de l’éducation permanente (CSEP).

L’offensive ‘antisociale’ telle que formulée par le MOC a fait l’objet d’une première analyse de notre part7Pour l’analyse complète de l’accord fédéral rédigée par le MOC, voir  moc.be . Comme les atteintes quotidiennes aux institutions démocratiques dans le cadre de ce que l’on peut qualifier de dérive illibérale, les attaques contre les plus vulnérables, validées ou en tout cas rendues acceptables par le discours dominant actuellement à l’œuvre dans le monde occidental, reflètent la ‘guerre culturelle’ dans laquelle se sont embarqués, y compris en Belgique, les leaders populistes.

Le concept gramscien8Le détournement du concept gramscien a pour corollaire un autre concept venu lui directement de la droite conservatrice, la fenêtre d’Overton, et qui met en pratique cette « guerre culturelle » en théorisant comment, en introduisant des idées inacceptables dans le domaine public, on finit, alors qu’elles étaient impensables et radicales, par les rendre successivement acceptables, raisonnables et populaires pour, à terme, parvenir à en faire les axes d’une politique publique. En France comme en Belgique, l’évolution du discours sur l’immigration en 30 ans montre assez bien le caractère redoutable de cette approche. et donc marxiste de « l’hégémonie culturelle » a bel et bien été ingéré et assimilé, à l’autre bout de l’échiquier politique, par les populistes réactionnaires et conservateurs 9Voir lemonde.fr . En résumé, la pensée principale d’Antonio Gramsci, ressassée par les politistes et les journalistes, postule qu’« il faut, peu à peu, subvertir les esprits, installer les valeurs que l’on défend dans le domaine public afin de s’assurer d’une hégémonie culturelle avant et dans le but de prendre le pouvoir » 10Voir agirparlaculture.be et philomag.com . Lisez la trajectoire de Trump – ou de Bouchez – à cette aune et tout est dit. Le président du MR a d’ailleurs annoncé investir dans le centre d’études du parti à cette fin 10Voir lalibre.be/ . « Qui veut gagner une élection doit avoir déjà remporté la bataille de l’opinion » résume assez clairement Salomé Saqué11SAQUÉ, Salomé, Résister, Payot, 2024.

L’offensive antidémocratique : le rétrécissement de l’espace civique ?

Quoi qu’il en soit, l’attaque contre les acquis sociaux s’accompagne donc, dans le chef de certain.es politiques, d’un narratif qui inscrit des mesures prises au nom de l’équilibre budgétaire dans un climat de remise en cause de la légitimité des corps intermédiaires.

Désormais, les deux principaux partis de la majorité, N-VA et MR, voient venue l’heure de s’attaquer à ces institutions. « On peut parler d’une offensive antidémocratique quand elle vise l’affaiblissement de tout le secteur associatif », estime Ariane Estenne. « On revient avec la loi anticasseurs et la limitation de la liberté de manifester, on affaiblit les financements structurels des syndicats et des mutuelles avec les effets indirects des mesures antisociales ou fiscales.12 ‘Néolibéral’ ou ‘ultralibéral’ et ‘illibéral’ ne sont, malgré les apparences, pas contradictoires : l’ultralibéralisme fait référence au libéralisme économique (et au capitalisme délivré des entraves) tandis que l’illibéralisme se rapporte aux fondements des démocraties libérales et est donc une notion politique.

. La vision se résume à cette petite musique, qui se limitait au départ à la N-VA mais est devenue consensuelle : la seule légitimité démocratique est celle des urnes et il ne doit plus rien exister entre les citoyens et les politiques. Tout ce qui est citoyenneté organisée entre les urnes et le politique serait antidémocratique. C’est une vision super libérale mais qui devient illibérale 13Voir cefoc.be. Les contre-pouvoirs, qu’il s’agisse de la justice et du droit, des syndicats, des mutuelles, des médias, des associations, des ONG, en un mot de la société civile, n’ont pas de légitimité car la seule légitimité vient des urnes qui donnent carte blanche aux élu.es. Il faut se donner une lecture ambitieuse et maximaliste de ce qu’est la démocratie. La démocratie, ce n’est pas que le résultat des élections même s’il est sacré. Au contraire de ceux qui veulent supprimer tout ce qui fait ‘barrage’ entre le citoyen et le politique, au MOC nous pensons que la démocratie, c’est aussi la démocratie sociale, culturelle 14Voir lalibre.be , en entreprise. La démocratie vit aussi à côté des élections. Il ne suffit pas de dire que les Belges ont voté de telle manière pour dire que le projet de société qui est proposé est celui que nous voulons. Beaucoup de choses que nous voyons n’ont pas été annoncées dans les programmes politiques. Il y a un décalage entre ce qui est inscrit par les partis et ce qui est compris par l’électorat. »

Plutôt moins vite et moins violemment que nombre d’autres pays, la Belgique s’est donc engagée sur la pente illibérale. Le Pen s’en prend aux juges qui ont appliqué la loi, Trump les ignore à l’heure d’appliquer des mesures illégales, il ‘punit’ financièrement les universités, musées ou entreprises qui prônent la diversité et les institutions scientifiques qui tiennent un discours contraire aux délires complotistes ou ultrareligieux sur le climat ou le genre. Nous n’en sommes pas là mais, par exemple, les attaques répétées du MR et de sa ministre des Médias, Jacqueline Galant, contre la RTBF 15Voir rtbf.be , dont elle a la tutelle, sont un signe aussi inquiétant que la vision de son président selon laquelle un ministre de la Culture serait inutile 16Voir federaalinstituutmensenrechten.be .

Autre exemple : les centaines de décisions de justice condamnant la Belgique pour son traitement des migrant.es et des détenu.es qui restent non-exécutées sont autant d’atteintes directes à l’État de droit 17SCHEUR, B. (dir.), L’irrésistible attention de l’aspiration à une gouvernance autoritaire, Fondation Ceci n’est pas une crise / Survey & Action, novembre 2024. Dans l’accord de l’Arizona, la Justice est présentée comme un « prestataire de services efficace, performant, accessible et orientée justiciable. » Pas comme le troisième pouvoir, indépendant par essence.

En mettant bout à bout ces points que certains considéreraient comme des détails, on est en droit de parler, comme on le fait quand on parle de nombre de pays du Sud, de rétrécissement de l’espace civique, pour ne pas parler de fascisation de notre monde dans un contexte de post-vérité.

Soif d’autoritarisme ?

Le plus inquiétant, toutefois, réside dans le fait que, au moins indirectement et pas uniquement par des élections, une partie de la population semble ‘aspirer’ à une gestion illibérale des affaires. Dans son sondage annuel (2024) « Noir, jaune, blues », qui doit être pris avec toutes les réserves d’usage, la Fondation ‘Ceci n’est pas une crise’ arrive à la conclusion que 69,2% des Belges « aspirent à une gouvernance autoritaire », chiffre en hausse pour la cinquième année d’affilée18Disponible sur cecinestpasunecrise.org . Dans la suite logique de ce qui est décrit là, cette « aspiration à la retribalisation » (par opposition à une ‘société ouverte’) s’accompagne d’items comme le besoin de boucs-émissaires, la nostalgie d’un passé mythifié, l’homogénéité nationale, la valorisation d’une rhétorique brutale… Encore une fois, difficile de ne pas y reconnaître notre époque.

À qui parle la gauche ?

Reste que cette étude pointe aussi le « déficit d’une vision progressiste mobilisatrice » et que si le narratif de la droite conservatrice s’est imposé actuellement, c’est aussi parce que le narratif de la gauche progressiste ne parvient plus à mobiliser alors que cette mobilisation est justement ce qui a fait sa force durant plus d’un siècle. « Nous devons faire notre autocritique : la gauche en général, politique ou associative, est trop faible et perd du terrain dans la bataille culturelle. Cette critique est absolument nécessaire : beaucoup d’études montrent que, singulièrement en Belgique francophone, la société civile et son maillage riche et dense ont empêché l’extrême droite d’être plus forte. Mais on voit aussi que cela se fragilise et que si beaucoup de gens n’ont plus confiance dans les institutions, cela vaut aussi pour les organisations sociales, les syndicats, etc. On perd du lien, on perd des gens : c’est dans les lieux collectifs, comme le travail, que l’on peut se donner une compréhension collective des enjeux et une capacité de réaction aux événements19Lire au sujet du télétravail l’analyse de la sociologue Danièle Linhart qui démontre comment le télétravail, auquel le patronat était opposé, a fini par servir le néolibéralisme en éparpillant les gens et en éclatant le travail alors que c’est sur le lieu de travail que se forgent les actions collectives,  courriercadres.com . L’action collective est donc un levier. Il y a un déficit de récit actualisé de la gauche, sur l’évolution des valeurs. Pour moi, les gens ne se mobilisent plus parce que le narratif de gauche ne leur parle plus. Si on parvient à remobiliser avec des conquêtes, les gens reviendront », admet la présidente du MOC.

Jusqu’à récemment, la gauche wallonne et bruxelloise semblait « résister » plutôt mieux que nombre d’autres à cette image de parti d’«une élite politique et culturelle progressiste globalement déconnectée des classes populaires » dont souffrent les partis socialistes flamand ou français. « Parler de précarité sans jamais l’avoir vécue ni côtoyée nous force à adopter une posture distante. Et cette distance, même avec des efforts de vulgarisation, empêche toute forme d’identification », explique ainsi Brieuc Wathelet, animateur chez Solidaris20VAN RUYCHVELT EBSTEIN, Jérôme, Pourquoi les narratifs de gauche ne touchent plus les classes populaires ? Le cas de la Belgique francophone, Fondation Ceci n’est pas une crise, 2025. Disponible sur cecinestpasunecrise.org.

Il n’est pas contestable que ce sentiment d’abandon a fait qu’une partie des classes populaires a pu finir par considérer que l’extrême droite comprenait mieux ses préoccupations que la gauche de gouvernement. Da Empoli21DA EMPOLI, op. cit. a calculé qu’à une seule exception près, parmi les candidat.es démocrates à la présidence et à la vice-présidence des USA depuis 45 ans, un seul n’était pas un avocat alors que, dans la même période, aucun président républicain élu n’était juriste. Cela participe de cette impression que la gauche parle désormais de grands principes théoriques tels que l’État de droit, le droit international ou les droits humains quand la droite parlerait au « cœur » des gens et de leurs « vrais problèmes ».

Nous pourrions probablement faire en grande partie nôtre la conclusion de Jérôme Van Ruychevelt :  « Les récits progressistes doivent cesser de se focaliser uniquement sur la défense des acquis et la dénonciation des inégalités. Nous devons reconstruire un imaginaire de conquête. Il y a une opportunité aujourd’hui de sortir des murs de la social-démocratie pour proposer un projet radical et des mesures subversives, concrètes, applicables, sur lesquelles on force le débat public. Il faut s’interdire la récupération de mesures de droite pour espérer récupérer des publics. Il faut rester cohérent moralement sur ses bases et attirer les gens vers nous. Aujourd’hui, face aux offensives réactionnaires, nous avons une opportunité historique de reconstruire un récit politique progressiste cohérent, qui ne se contente pas d’atténuer les inégalités, mais propose une société où elles peuvent disparaître. » Un récit qui devra remettre en valeur le sens du collectif. « Alors, qu’est-ce qu’on fait ? On s’organise. On n’a jamais rien trouvé de mieux. S’organiser, c’est réapprendre à lutter, pour pouvoir imaginer un avenir commun.22Voir moc.be » Ainsi Ariane Estenne concluait-elle récemment les travaux de la Semaine sociale 2025 du MOC. Le défi est immense en cette période de tribalisation de la société23centreavec.be.

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    Une première analyse a été consacrée aux attaques contre les acquis sociaux et les populations les plus vulnérables, voir analyse2025-04/
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    DA EMPOLI, Giuliano, L’heure des prédateurs, Gallimard, 2025.
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    Sur la nuance entre ‘réactionnaire’ et ‘conservateur’, voir lefigaro.fr
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    Entretien avec l’auteur, 3 avril 2025.
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    Créé en 1945, le MOC est la ‘coupole’ belge francophone des organisations à visée sociale du pilier chrétien : la CSC, la Mutualité chrétienne, Vie féminine, Les Équipes populaires, JOC (Jeunes organisés et combatifs, ex-Jeunesse ouvrière chrétienne).
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    Pour l’analyse complète de l’accord fédéral rédigée par le MOC, voir  moc.be
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    Le détournement du concept gramscien a pour corollaire un autre concept venu lui directement de la droite conservatrice, la fenêtre d’Overton, et qui met en pratique cette « guerre culturelle » en théorisant comment, en introduisant des idées inacceptables dans le domaine public, on finit, alors qu’elles étaient impensables et radicales, par les rendre successivement acceptables, raisonnables et populaires pour, à terme, parvenir à en faire les axes d’une politique publique. En France comme en Belgique, l’évolution du discours sur l’immigration en 30 ans montre assez bien le caractère redoutable de cette approche. 
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    Voir agirparlaculture.be et philomag.com . Lisez la trajectoire de Trump – ou de Bouchez – à cette aune et tout est dit. Le président du MR a d’ailleurs annoncé investir dans le centre d’études du parti à cette fin 10Voir lalibre.be/
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    SAQUÉ, Salomé, Résister, Payot, 2024.
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    ‘Néolibéral’ ou ‘ultralibéral’ et ‘illibéral’ ne sont, malgré les apparences, pas contradictoires : l’ultralibéralisme fait référence au libéralisme économique (et au capitalisme délivré des entraves) tandis que l’illibéralisme se rapporte aux fondements des démocraties libérales et est donc une notion politique.
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    Voir rtbf.be
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    SCHEUR, B. (dir.), L’irrésistible attention de l’aspiration à une gouvernance autoritaire, Fondation Ceci n’est pas une crise / Survey & Action, novembre 2024.
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    Lire au sujet du télétravail l’analyse de la sociologue Danièle Linhart qui démontre comment le télétravail, auquel le patronat était opposé, a fini par servir le néolibéralisme en éparpillant les gens et en éclatant le travail alors que c’est sur le lieu de travail que se forgent les actions collectives,  courriercadres.com
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    VAN RUYCHVELT EBSTEIN, Jérôme, Pourquoi les narratifs de gauche ne touchent plus les classes populaires ? Le cas de la Belgique francophone, Fondation Ceci n’est pas une crise, 2025. Disponible sur cecinestpasunecrise.org
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    DA EMPOLI, op. cit.
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    Voir moc.be
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