Dans les discours et les publications, le mot appauvrissement remplace de plus en plus souvent celui de pauvreté. Bien qu’il y ait l’embarras du choix des mots pour signifier les manques, les exclusions, les (dé)privations dont souffrent encore et toujours trop de nos concitoyens, certaines substitutions posent question. En effet, remplace-t-on pauvreté par appauvrissement, comme on remplace femme de ménage par technicienne de surface, pour cacher la réalité ou la rendre plus douce ? Ou, au contraire, est-ce une façon de mieux nommer les choses pour y voir plus clair et porter la réflexion au cœur du problème ?
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